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Quel que ce soit la distance et ce que tu vises, on t’y prépare !
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Comment choisir un entraînement qui te convient vraiment ?
1. Un programme ni trop facile, ni trop difficile
Entraînement intense + récupération = progression
Sur le papier, ça n’est pas plus compliqué que cela. Le but est de trouver le niveau et la
quantité d’intensité qui va stresser ton organisme suffisamment pour qu’il ressente le besoin
de se renforcer. Si tu es en-dessous de ce niveau et que tu restes trop dans ta « zone de
confort », ton corps sera capable de gérer sans problème et la progression sera donc
limitée. À l’inverse, si tu en fais trop et que tu vas au-delà de ce qu’il est capable d’encaisser,
tu as toutes les chances de te blesser, ou de jeter l’éponge rapidement.
2. La juste quantité d’entraînement
Tout l’art de la programmation de l’entraînement réside dans le fait de trouver la juste
quantité, le juste niveau d’intensité, la juste récupération. C’est un art car ça demande
d’individualiser la réponse pour chaque personne si on veut maximiser la progression. En
effet, il n’y a pas de recette miracle que n’importe qui pourrait suivre à la lettre pour
progresser. Nous sommes tous des individus différents et nous allons réagir différemment à
l’entraînement en fonction de notre expérience de course, de notre âge, du niveau de stress
que génère notre vie, de notre sensibilité aux blessures et bien d’autres choses encore qui
font que l’entraînement optimal pour l’un n’est pas optimal pour l’autre.
3. Ne t’entraîne pas “au hasard”
Autrement dit, ne choisis pas n’importe quel programme trouvé sur internet ! Ils sont conçus pour correspondre à la moyenne des gens. Une moyenne qui essaye de représenter tout le monde, ne représente en réalité pas grand monde. Et si certains correspondent exactement à la moyenne et vont donc pouvoir s’entraîner efficacement avec un plan standard, d’autres sont extrêmement éloignés du profil classique et vont donc avoir toutes les peines du monde à progresser. Non pas que le plan d’entraînement soit foncièrement mauvais, ni que leur niveau d’investissement soit insuffisant, mais simplement parce que le plan ne sera pas adapté à ce dont leur corps a besoin pour progresser.
10km, semi, marathon… Les BASES d’un plan d’entraînement EFFICACE
Sois patient(e), les progrès arriveront !
1. La progression se regarde sur le long terme, sois patient(e) !
S’il y a une caractéristique que tous les coureurs qui progressent ont, c’est celle-là. Ils ne
regardent leur entraînement qu’en pensant sur le long terme. Car c’est la régularité de
l’entraînement sur le long terme qui donne des progrès, rien d’autre. Donc être patient, se
concentrer sur ce qu’on a à faire pour bien le faire, c’est la meilleure des stratégies.
2. Les progrès se font petit à petit, jour après jour, de façon imperceptible
Progresser en endurance c’est comme se voir grandir. Les progrès se font petit à petit, jour
après jour, de façon imperceptible. Mais en cumulé sur plusieurs mois/années, avec une
méthodologie d’entraînement logique et stable, on se rend compte de la différence. Si tu
t’entraînes sur le long terme, tu pourras retourner voir tes anciennes séances, courses ou
programmes et avec du recul, observer comment ton niveau actuel s’est construit. De quoi
te rendre fier(e) !
3. Pense long terme, quoi qu’il arrive
Ça veut dire que dans une super journée où tout va aller parfaitement, où l’entraînement va
sembler exceptionnellement facile à réaliser (ces entraînements qu’on rêve d’avoir tellement
la sensation est géniale…), on ne verra jamais un coureur qui a son focus sur le long terme
être excité plus que quelques minutes à propos de ce résultat. Car la vérité d’un jour n’est
pas celle du lendemain ! Et c’est seulement l’enchaînement de bons entraînements, jour
après jour, semaine après semaine, mois après mois qui va donner des résultats.
À l’inverse, lorsqu’un entraînement est catastrophique, que les sensations ne sont vraiment
pas là et que l’idée de tout arrêter raisonne dans le coin de la tête… celui ou celle qui pense
à long terme ne va pas se laisser affecter, ou alors pendant très peu de temps. Il faut finir
l’entraînement du mieux possible et vite passer à autre chose ! Et surtout, garder en tête que
les mauvaises journées, ça arrive ! Il ne faut jamais tirer de conclusions hâtives sur celles-ci.
Et ça peut aussi arriver le jour d’une course…
4. L’entraînement n’est pas un long fleuve tranquille
Les bonnes, comme les mauvaises journées, font partie du processus de l’entraînement. Il faut accepter qu’il y en aura toujours, que ce soit à l’entraînement ou en compétition, ça peut arriver. Ce sont des journées non représentatives, et ce qui compte, c’est la régularité des séances tout au long de la préparation. C’est là où les coureurs qui progressent le plus font la différence.
